vendredi 14 novembre 2014

Le Centre Hospitalier de Marne-la-Vallée organise du 21 au 26 novembre une exposition sur "Les Soignants pendant la Grande Guerre"

En partenariat avec l’Association Patrimoine de la Grande Guerre et l’Association du Musée du Champ de Bataille, le Docteur Bernard  MARC,  Historien des Sciences, et le Groupe Culture du Centre Hospitalier de Marne-la-Vallée, vous proposent, à l’occasion du centenaire de la première guerre mondiale, de revenir sur le quotidien des médecins, brancardiers, infirmiers et infirmières durant cette terrible période.
Un programme riche qui sur 5 jours d’exposition, permettra aux patients, aux usagers, aux professionnels de santé et au grand public :
- De découvrir du matériel d’époque unique prêté généreusement par des partenaires et collectionneurs « maison ».
- De découvrir des ouvrages historiques.
- De participer et d’échanger lors de la conférence organisée le mardi 25 novembre de 14h à 15h30 par le Docteur Bernard MARC.
L’exposition se trouvera dans la Salle Polyvalente du Centre Hospitalier de Marne-la-Vallée et sera ouverte les :
        - vendredi 21 novembre 2014, de 9 h à 17 h30
        - samedi 22 novembre  2014, de 9 h à 17  h30
        - lundi 24 novembre 2014, de 9  h à 17 h30
        - mardi 25 novembre 2014, de 9  h à 17h30
        - mercredi 26 novembre de 9 h à 12 h.
L’ACCES EST OUVERT A TOUTES ET A TOUS.
VENEZ NOMBREUX !


mardi 4 novembre 2014

Le point sur EBOLA au 27 octobre 2014

* Au total, 10 115 cas (suspects, probables et confirmés) et 4 913 décès (létalité 48,6%) ont été rapportés par l’OMS dans 4 pays d'Afrique de l'Ouest (Guinée, Libéria, Sierra-Léone et Mali).
 * Le premier cas à virus Ebola a été rapporté au Mali par les autorités sanitaires le 24 octobre 2014. Il s’agit d’une fillette de 2 ans en provenance de Guinée, décédée le 25/10/2014.
 * Depuis la dernière parution du Point Epidémiologique, la Sierra-Léone rapporte 486 nouveaux cas, le Libéria 403 et la Guinée 34 nouveaux cas.
 * La transmission reste intense dans les capitales des 3 pays touchés ; le nombre de cas rapportés dans la capitale Monrovia (Libéria) continue d’être probablement sous-estimée.
 * Rappel : L’OMS a officiellement déclaré les 17 et 19 octobre 2014 la fin de l’épidémie au Sénégal et au Nigéria.

Référence :

vendredi 10 octobre 2014

L’Inde poursuit la Fondation Bill et Mélinda Gates pour avoir testé sans leur consentement des vaccins sur des enfants

Bill Gates face à un procès pour avoir testé sans consentement le vaccin sur des enfants en Inde...

Un récent rapport publié par Health Impact News a indiqué que la Fondation Gates s’est trouvé face à un procès en cours, en raison d’une enquête qui est menée par la Cour suprême de l’Inde.

Health Impact News a déclaré:

" Bien que la fraude et la corruption sont révélés sur une base quasi quotidienne maintenant dans l’industrie du vaccin, les grands médias US continue d’ignorer largement ces histoires hors des États-Unis, cependant, les empires de la  vaccination commencent à s’effriter, tout comme les informations provenant des versions anglaises des médias grand public qui sont disponibles sur Internet.

Un de ces pays est l’Inde, où la Fondation Bill & Melinda Gates et leur empire de vaccins sont sous les feux des projecteurs, une instance contre eux est actuellement en cours d’étude par la Cour suprême de l’Inde ".
L’article de Health Impact News est centré en grande partie sur un rapport de quatre pages qui a été récemment publié par the Economic Times en Inde.

Désireux d’en savoir plus, j’ai étudié leur histoire et a découvert que l’Organisation mondiale de la Santé, la Fondation Gates et deux organismes financés par eux, le PATH (Programme for Appropriate Technology in Health) et l’Alliance GAVI (Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination), se sont retrouvés sous les feux des projecteurs après une pétition à l’origine soumise à la Cour suprême de l’Inde, par Kalpana Mehta, Nalini Bhanot et le Dr Rukmini Rao en 2012, qui  a finalement été entendue par les tribunaux.

Les pétitionnaires ont déclaré:

« BMGF, PATH et l’OMS ont été criminellement négligeants sur des expérimentations de vaccins et leurs effets secondaires , sur une population vulnérable, sans instruction et sous-informée  dont les administrateurs scolaires , les étudiants et leurs parents n’ont pas été informés et ont donné leur consentement sans etre éclairés ou conseillés sur les effets indésirables potentiels ou qui doivent être surveillés. »

Les jeunes filles testées avec des vaccins HPV...

L’ Economic Times of India a publié son rapport en Août 2014 Ils ont déclaré que, en 2009, des tests ont été effectués sur 16.000 enfants des écoles de  l’Andhra Pradesh, en Inde, en utilisant le vaccin papillomavirus humain (HPV), le Gardasil.

Selon le rapport rédigé par KP Narayana Kumar, dans le mois de la réception du vaccin, de nombreux enfants sont tombés malades et, en 2010, cinq d’entre eux étaient morts. Deux autres enfants auraient trouvé la mort dans Vadodara, Gujarat, où l’on estime a 14.000 les enfants des tribus  locales qui ont été vaccinés avec une autre marque du vaccin contre le VPH, Cervarix, fabriqué par GlaxoSmitheKline (GSK).

Ce qui est est choquant, c’est que le rapport indique que la plupart des formulaires de consentement utilisés pour vacciner les jeunes filles ont été signés «illégalement», soit par les gardiens des auberges où beaucoup de filles résidaient, ou en utilisant les empreintes digitales de parents analphabètes.

Cette parodie n’a pas été découverte jusqu’à ce qu’une équipe de militants de la santé de l’organisation non gouvernementale SAMA, une organisation spécialisée dans la santé des femmes, a décidé d’enquêter sur ce qui s’était passé.

Selon le rapport, ils ont été choqués de découvrir que 120 filles étaient malades, souffrant d’une variété de symptômes, y compris « des crises d’épilepsie, de graves maux d’estomac, des maux de tête et des sautes d’humeur. »

Cette information est d’autant plus choquante quand vous découvrez que l’organisation qui avait financé de l’étude n’était autre que la Fondation Bill et Melinda Gates, qui a déclaré le projet comme étant une réussite totale.

Kumar a écrit:

« Selon la Fondation Gates, l’OMS, la Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique, et la Fédération des sociétés d’obstétrique et de gynécologie de l’Inde ont tous recommandé la vaccination » à titre préventif , éprouvée et très efficace pour le cancer du col utérin. ‘ Les vaccins  utilisé dans ce projet sont autorisés en Inde et ont été administrées en toute sécurité autour des dizaines de millions de fois dans le monde , ce qui a empêché d’innombrables cas de maladies, de cancer , et la mort », soutient un porte-parole de BMGF dans une réponse envoyée par courriel (voir GAVI et PHFI … ‘ »

«Le rôle de BMGF dans le financement des études controversées, cependant, a conduit de nombreux militants de la santé en Inde a exprimer leurs appréhensions. «le BMGF doit assumer l’entière responsabilité parce que ce domaine est financé par eux. C’est également contraire à l’éthique quand les gens qui défendent la cause des vaccins sont les mêmes que ceux qui investissent dans le développement de vaccins », a déclaré V Rukmini Rao, l’un des militants qui ont déposé une pétition devant la Cour suprême dans le cadre des études sur les vaccins contre le VPH. »

La Fondation Gates, l’OMS, le PATH, GAVI, l’UNICEF derrière les désastres des vaccins au Tchad...

En Décembre 2012, dans le petit village de Gouro, au Tchad, en Afrique, située sur le bord du désert du Sahara, cinq cents enfants ont été enfermés dans leur école, menacés que s’ils n’étaient pas d’accord pur être vacciné de force avec un vaccin méningite A , ils n’auraient pas pu poursuivre leurs études.

Ces enfants ont été vaccinés à l’insu de leurs parents. Ce vaccin est un produit sans licence qui en est toujours à ses troisième et quatrième phases de test.

En quelques heures, 600 enfants ont commencé à souffrir de maux de tête, de vomissements, de convulsions incontrôlables sévères et de paralysie.

 L’attente des enfants pour un médecin a commencé. Ils ont dû attendre une semaine complète pour qu’un médecin  arrive, alors que l’équipe de vaccinateurs avait procédé à la vaccination d’autres enfants dans le village.

Lorsque le médecin est finalement arrivé, il ne pouvait rien faire pour les enfants.L’équipe de vaccinateurs, en voyant ce qui était arrivé, a fui le village dans la peur.

Le rapport original fut reporté  dans un petit journal local appelé La Voix , le seul journal à avoir publié l’histoire originale, a déclaré que quarante enfants ont finalement été transférés dans un hôpital de Faya et envoyés plus tard par avion à deux hôpitaux de N’Djamena, la capitale du Tchad.
Une Enquête gouvernementale Dit que le GAVI est Responsable de multiples Décès.

Malgré le fait que la Fondation Gates dit de ses vaccins que c’est  « l’un des meilleurs achats pour la santé mondiale», une enquête gouvernementale au Pakistan a prouvé tout le contraire.

En 2011, l’ Express Tribune a publié un article indiquant que:

"...une enquête du gouvernement a constaté que les vaccins contre la polio pour les enfants financés par l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination sont à l’origine de décès et d’incapacités dans tous les pays régionaux, y compris le Pakistan.

Cette révélation surprenante fait partie d’un rapport d’enquête préparé par la Commission d’inspection du Premier ministre (PMIC) sur le fonctionnement du Programme élargi de vaccination (PEV). Le PMIC, dirigé par Malik Amjad midi, qui a recommandé que le Premier ministre Youssouf Raza Gilani suspende immédiatement l’administration de tous les types de vaccins financés par le GAVI".

Selon l’ Express Tribune , les principales vaccinations en question étaient le vaccin contre la polio et le vaccin 5-en-1 pentavelent, qui ont été prouvés être responsable de la mort et de l’invalidité d’un certain nombre d’enfants au Pakistan, en Inde, au Sri Lanka, au Bhoutan et au Japon.

Les vaccins ont été financés par l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) une organisation financée par le Programme de vaccination de la fondation pour enfants Bill et Melinda Gates , la Fédération internationale des associations de fabricants de produits pharmaceutiques, la Fondation Rockefeller, le Fonds (UNICEF) des Nations Unies pour l’enfance, l’ Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale.

Sur le rapport officiel, l’ Express Tribune, qui l’a examiné en exclusivité,  a déclaré :

« Le rapport indique que,« Les vaccins achetés ne sont pas testés dans les laboratoires afin de confirmer leur efficacité et leur authenticité . Cela laisse place à l’utilisation de vaccins parasites et de contrefaçon. » (souligné dans l’original)

Si cela est vrai, alors une fois de plus la Fondation Gates a été liée à des initiatives de vaccination de masse en utilisant des vaccins non testés,  pratiquant des vaccinations dangereuses.




La Fondation Gates blâmé pour 10.000 décès liés à la vaccination.

En 2013, un autre rapport a dénoncé la Fondation Gates et l’Alliance GAVI comme étant responsable de plusieurs décès à l’aide de vaccins non testés sur les enfants du monde en développement.

Le rapport, publié sur le site Occupy corporatism et écrit par Susanne Posel, a déclaré:

" Il a été découvert par le biais d’une enquête, que le GAVI a l’aide d’un vaccin non testé; administrait  ce vaccin dangereux pour les enfants pakistanais , ce qui montre le manque d’empathie associé à ces organisations.

Le GAVI a été blâmé pour la mort de 10.000 enfants au Pakistan quand ils sont venus et ont  administrés des vaccins contre la polio qui ont abouti à des pertes " .
 On peut rajouter à cette hécatombe les 47.500 cas de paralysies mortelles en Inde suite à l’administration du vaccin oral de la Polio en 2011 et promu par Gates également... Concernant cet article, il provient du principal quotidien économique indien. 

Source Fawkes-news (à consulter pour les informations complémentaires)


mercredi 1 octobre 2014

Ebola: que d'interrogations ?...


Le plus important journal du Libéria le "Liberian Dailey Observer" (1) a publié, dernièrement,  que le gouvernement américain est impliqué dans la création biogénétique du virus Ebola...
 Ce journal accuse le gouvernement américain d'avoir intentionnellement manipulé génétiquement le virus Ebola et celui du Sida dans des laboratoires de recherche sur le bioterrorisme. Le journal va même plus loin en disant que les Africains ont été délibérément infectés par des programmes de vaccination.

Selon la nouvelle: "le gouvernement américain, le Département de la Défense et des universités de recherche américaines se sont alliés pour tester des armes biologiques sur les nations africaines."...?...


Le Dr. Cyril E.Broderick (ancien professeur de phytopathologie à l'Université du Collège de l'agriculture du Libéria et il a également enseigné en agriculture à l'Université du Delaware) auteur de l'article cite plusieurs organisations qui participent à la mise en place de points d'essai sur les maladies émergentes, en particulier sur le virus Ebola et les vaccinations.
Parmi elles, l'Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l'Armée américaine (USARIID) à Fort Detrick dans le Maryland, l'Université Tulane, y compris une subvention de 7 millions de dollars pour l'Institut nationale de la santé, le CDC, Médecins sans frontières, Tekmira, une société pharmaceutique canadienne et GlaxoSmithKline du Royaume-Uni...

Le Dr. Broderick a dit que " les dirigeants africains ont besoin de protéger leurs citoyens pour ne pas qu'ils deviennent des cobayes"... Il a continué en précisant: "Il est très inquiétant que le gouvernement américain ait exploité une fièvre hémorragique virale dans un laboratoire de recherche sur le bioterrorisme au Sierra Leone. Y en a t-il d'autres? "

L'article est  critiqué principalement pour le fait qu'il augmente la méfiance concernant les programmes de vaccination dans les communautés africaines de l'Ouest. Mais d'autres sources font état de brevets du virus Ebola par les U.S.A. ce qui n'arrange pas bien évidemment la stratégie déployée pour vaincre l'Ebola, d'autant qu'un médecin militaire français avait déclaré que le virus Ebola était guérissable il y a 40 ans déjà...alors que d'autres disent le contraire et que l'arrivée de 3.000 miltaires américains sur le sol africain laisse bien des observateurs perplexes, d'autant que la FDA semble mettre en garde contre ceux qui voudraient s'opposer aux intérêts du cartel pharmaceutique...que d'interrogations surtout en cette période ou la terre ressemble de plus en plus à un échiquier...



1)  Tiré à 30.000 exemplaires, le Daily Observer est principalement distribué dans la capitale du Libéria ( Monrovia) .


Source:

http://washington.cbslocal.com/2014/09/11/largest-liberian-newspaper-us-government-manufactured-ebola-aids-virus

jeudi 18 septembre 2014

Alzheimer : L'Inserm publie un dossier


"La maladie d’Alzheimer est une lente dégénérescence des neurones, qui débute au niveau de l’hippocampe puis s’étend au reste du cerveau. Elle se caractérise par des troubles de la mémoire à court terme, des fonctions d’exécution et de l’orientation dans le temps et l’espace. Le malade perd progressivement ses facultés cognitives et son autonomie.
La connaissance des facteurs de risque et des mécanismes de cette maladie a évolué de façon spectaculaire au cours des dernières années. Ces progrès ont permis et permettront la mise en œuvre de stratégies thérapeutiques très prometteuses."

Pour plus d'informations

samedi 26 juillet 2014

Non-lieu général pour le dossier de la vache folle

Il n'y aura pas de procès. Dix-sept ans après l'ouverture du dossier de la vache folle, les deux juges chargés de son instruction ont décidé de délivrer un non-lieu général dans cette affaire, a annoncé vendredi 25 juillet à l'agence de presse Reuters une source judiciaire, confirmant une information d'Europe 1.

Lire la suite sur le site  Le Monde.fr



mercredi 9 juillet 2014

Le Virus Ebola va t'il atteindre l'Europe ?

Le virus Ebola a atteint un niveau jamais vu en Afrique. « L’actuelle expansion du virus Ebola est la pire depuis sa découverte au Zaïre en 1976 et les experts sur la question sont sans pouvoir et impuissants», explique Bart Janssens, le médecin allemand de Médecins sans frontières

En Europe, des cas de maladies montrant les symptômes du virus Ebola ont été découverts sur des sujets venant d’Afrique. 

En Allemagne en provenance de France, en Italie, en Espagne. Les services sanitaires et la police ne veulent pas confirmer si des sujets ayant Ebola ont été trouvés en Europe. 
Ces patients ont été retirés de la circulation et mis en quarantaine par des équipes spéciales de la police équipées de tenues de protection anti-contamination et qui semblent être de manière permanente en état d’alerte.

 L’OMS et son bureau spécialisé sur le virus Ebola à Genève ne répond pas à la question de savoir si Ebola se trouve en Europe. 
Les chercheurs contactés restent évasifs et expliquent que seul le service presse doit répondre aux questions mais ce dernier ne répond pas. Les services presse de la police disent que ce n’est pas Ebola. Pourtant en Allemagne, en Espagne, en Italie, diverses sources parlent de l’apparition du virus Ebola qui aurait franchi les portes de l’Europe. Le diagnostic d’Ebola est compliqué à obtenir car les symptômes ressemblent à ceux de la malaria. 

Est-ce-que les services officiels européens s’efforceraient de contenir l’information ?

Situation en Afrique. « L’épidémie est hors de contrôle » , s’inquiète le Dr Bart Janssens, directeur des opérations de Médecin sans frontières. « Avec l’apparition de nouveaux foyers en Guinée, en Sierra Léone et au Liberia, le risque d’une propagation est aujourd’hui réel», termine le Dr Bart Janssens. Pour Peter Piot, ancien directeur d’ONUSIDA et directeur actuel de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, le médecin belge qui a découvert le virus à Yambuku, ancien Zaïre et actuellement République démocratique du Congo, il y a près de 40 ans, la recrudescence de la maladie est effrayante. Le docteur Piot qualifie l’épidémie d’inédite et la juge incontrôlable. « Tout d’abord, une telle épidémie n’a jamais eu lieu en Afrique de l’Ouest», analyse-t-il dans une interview accordée à la présentatrice Christiane Aman pour CNN, et le docteur Piot redoute que l’épidémie ne s’étende à plus de pays et que le bilan mortel ne s’alourdisse encore. « En second lieu, c’est la première fois qu’une épidémie touche trois pays en même temps. Troisièmement, c’est également une première de voir le virus apparaître dans des capitales». 

Le virus avait en effet jusqu’ici toujours concerné des zones rurales très isolées. Peter Piot affirme craindre que le virus ne s’étende encore massivement, vers les pays voisins comme le Sénégal et le Mali en raison des frontières très poreuses entre Etats, notamment à cause du commerce. « C’est excessivement inquiétant. Cela pourrait évoluer vers une crise sanitaire grave, à mes yeux l’état d’urgence doit être décrété», résume-t-il encore.

Situation en Europe. En Europe, les services sanitaires ne répondent pas aux questions des journalistes ou s’efforcent de minimiser le danger. 
Par Lampedusa, des milliers de réfugiés arrivent chaque semaine et sont secourus par la marine italienne. Le 30 juin la marine italienne signalait sur Twitter qu’elle avait identifié un cas suspect de maladie infectieuse à bord du navire Orione mais les autorités n’ont pas confirmé la présence d’Ebola. Le journal de Palermo indique la découverte de 30 cadavres sur une embarcation qui aurait été dus au gaz du moteur du bateau. Dans un article du 30 juin la presse italienne explique que l’OMS a décidé de mettre en quarantaine les migrants pour danger sanitaire car des migrants pourraient être touchés par Ebola. Fin juin la garde civile espagnole en poste à l’aéroport de Valence a donné l’alerte concernant l’arrivée sur le sol espagnol d’un ressortissant guinéen soupçonné d’être porteur du virus mortel de la fièvre d’Ebola a écritThe Spain Report dans un article du 25 juin. Le ressortissant guinéen a été admis à l’hôpital avec des symptômes similaires à Ebola, écrit le journaliste du journal espagnol dans sa version anglaise. 
Le 13 mai le journal Rhein Zeitung publiait « 30 réfugiés arrêtés d’un TGV et d’un ICE en provenance de Paris». Un passager présentait les symptômes d’une grave maladie. La police est intervenue avec des tenues spéciales pour contrôler leur aspect sanitaire. Le service presse de la police de Sarrebruck a expliqué qu’il s’agissait d’un cas de malaria et que les personnes en provenance d’ Érythrée et de Syrie voyageaient sans papiers, rendant difficile de dire d’où ils arrivaient d’Europe. Pourtant d’autres sources confirment la présence du virus Ebola en Europe comme dans cet article italien qui explique qu’en avril 2014, 40 cas ont été enregistrés.Euronews dit dans un reportage du 5 juillet que l’épidémie d’Ebola s’est aggravée.

Source: La voix de la Russie


L'Ebola est parti de villes africaines et non de villages (là où les gens ont moins de moyens )... "En 2014, Médecins Sans Frontières faisait état d'une "épidémie sans précédent" du virus Ebola. Celle-ci est d'abord exceptionnelle par son ampleur numérique. 

Elle a d'ores et déjà fait 518 morts, sur 844 cas recensés. Sur les seuls trois derniers mois, on recense près de 400 décès. 

Elle est ensuite exceptionnelle par son étendue géographique, et ce à deux titres. D'abord, elle sort des frontières habituelles du virus en touchant pour la première fois l'Afrique de l'Ouest. La Guinée d'abord, puis la Sierra Leone et le Liberia. Ensuite, elle touche des zones étendues et urbaines, à l'inverse des précédentes épidémies qui concernaient des espaces ciblés et reculés. " (Source: Le Point - consulter  aussi la cartographie relative à l'expansion du virus...). 
Une épidémie qui pose beaucoup de questions surtout en ces temps de conflits...

jeudi 3 juillet 2014

Le virus EBOLA est hors de contrôle

Peter Piot, le médecin louvaniste qui a découvert le virus Ebola en 1976 au Zaïre, estime la nouvelle percée du virus en Afrique « hors de contrôle ». « C’est sans précédent », a-t-il confié à la chaîne américaine CNN, redoutant que l’épidémie ne s’étende à plus de pays et que le bilan mortel ne s’alourdisse encore. L’épidémie d’Ebola qui frappe actuellement l’Afrique de l’ouest a déjà causé la mort d’au moins 467 personnes sur les 759 cas (ceux recensés, ndlr) en Guinée, au Sierra Leone et au Liberia.

    Une première à trois niveaux

    Peter Piot, le médecin belge qui a découvert le virus à Yambuku il y a près de quarante ans, semble effrayé par la recrudescence de la maladie. Ancien directeur d’ONUSIDA et directeur actuel de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, le docteur Piot qualifie l’épidémie d’inédite et la juge incontrôlable.

    « Tout d’abord, une telle épidémie n’a jamais eu lieu en Afrique de l’ouest », analyse-t-il dans une interview accordée à la présentatrice Christiane Amanpour pour CNN. « En second lieu, c’est la première fois qu’une épidémie touche trois pays en même temps. Troisièmement, c’est également une première de voir le virus apparaître dans des capitales ». Le virus avait en effet jusqu’ici toujours concerné des zones rurales très isolées.

    90% de décès

    Le développement de la maladie est soudain et très impressionnant. Les premiers symptômes s’apparentent à une simple grippe: maux de tête, fièvre et éventuellement une légère diarrhée. « Puis soudain, le sujet souffre d’hémorragies. Rapidement, elles deviennent incontrôlables. Et c’est de cela que les gens meurent », explique le médecin.

    Le macabre bilan d’Ebola risque d’augmenter encore très sérieusement, craint le professeur. Le risque mortel est en effet extrêmement élevé: nonante pour cent des personnes atteintes par le virus en meurent. « C’est extrêmement mortel », confirme Peter Piot. Or le virus ne fait que gagner du terrain.

    B.a.-ba de l’hygiène

    Pourtant, en théorie, Ebola est aisé à contenir en recourant à des mesures d’hygiène et de sécurité très basiques: utiliser des gants, se laver les mains au savon, ne jamais utiliser deux fois du matériel d’injection. Des règles sanitaires évidentes mais visiblement trop peu respectées. 
 « C’est une maladie typiquement liée à un problème dans le système de santé d’un pays. Preuve en sont les premières victimes. Qui meurt en premier? Les infirmières, les médecins… », explique le médecin.

   ( Pour lire la suite de l'article)

mardi 25 mars 2014

Des foetus avortés brûlés pour chauffer des hôpitaux britanniques


Plus de 15.000 foetus avortés se sont retrouvés aux déchets hospitaliers et une partie d’entre eux ont été brûlés afin de chauffer des hôpitaux britanniques. Une information qui fait scandale au Royaume-Uni.
C’est la chaîne de télévision britannique Channel 4 qui a révélé cette pratique scandaleuse dans un reportage sur le milieu hospitalier. 
Vingt-sept hôpitaux britanniques auraient brûlé au moins 15.500 foetus issus d’avortements ou de fausse couche au cours de ces deux dernières années. Et au moins deux de ces établissements les auraient jetés dans un incinérateur qui transforme les déchets en énergie afin de chauffer leurs locaux.
Le reportage diffusé ce dimanche soir, et qui montrait également comment ces hôpitaux traitaient les parents en souffrance après la perte d’un bébé sans aucun égard, a fait grand bruit au Royaume-Uni. 
Le ministère britannique de la Santé a réagi en affirmant que cette pratique était « totalement inacceptable » et en y mettant un terme immédiatement.

    Source: 7sur7.be

Un cas de fièvre Ebola suspectée au Canada



Un homme développant les symptômes d’une fièvre hémorragique, comme celle provoquée par le virus Ebola, a été hospitalisé au Canada peu après son retour d’Afrique de l’Ouest, ont annoncé les services de santé lundi 24 mars.
Cette personne a voyagé très récemment dans des pays touchés par le virus, comme le Liberia, a indiqué Denise Werker, directrice adjointe de la direction de la santé de la province de Saskatchewan (Ouest du Canada). « Tout ce que nous savons à ce stade, c’est que nous avons une personne gravement malade qui a voyagé dans un des pays où ces maladies sont détectées », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse télévisée, en faisant référence aux cas mortels de fièvre hémorragique virale en Afrique.
Elle a également indiqué qu’« il y a une possibilité que cette personne souffre d’une autre maladie ». Si les tests de dépistage étaient négatifs mardi, il faudrait alors procéder à de nouvelles analyses, a-t-elle poursuivi.
Lundi, les services de santé du Liberia avaient indiqué que six cas suspects d’Ebola avaient été détectés, dont cinq mortels. Ces cas faisaient suite aux 87 cas recensés en Guinée.
Denise Werker a précisé que la personne hospitalisée avait été mise à l’isolement et ses proches placés en quarantaine en attendant les résultats des analyses. Cette personne a développé les symptômes une fois rentrée au Canada et n’était donc pas contagieuse pendant la période d’incubation et donc au cours de son voyage en avion, a indiqué Mme Werker. Cette responsable a noté que les risques de contagion sont faibles puisque la transmission du virus s’opère par le sang ou les secrétions du corps. Sans vouloir assurer qu’il s’agissait du virus Ebola dans l’attente des analyses en cours, Mme Werker a cependant indiqué que les symptômes sont identiques, comme les fortes fièvres et des saignements de la bouche.



    Source: lemonde.fr

lundi 3 mars 2014

Coeur artificiel: le premier patient implanté est décédé


Le patient qui avait bénéficié de la première implantation du coeur artificiel Carmat est décédé hier, a annoncé dans un communiqué de presse l’Hôpital européen Georges-Pompidou.

Le coeur avait été implanté en décembre dernier à Paris, chez une personne souffrant d'insuffisance cardiaque terminale. Il s'agissait d'une première mondiale.

(source AFP)

lundi 10 février 2014

Des nanoparticules magnétiques pourraient être utilisées en oncologie

Des nanoparticules d’oxyde de fer semblent capables de reconnaître spécifiquement des cellules cancéreuses, s’y introduire et les détruire de l’intérieur, sans risque de générer une résistance comme c’est le cas avec les chimiothérapies classiques.
Cette piste très enthousiasmante vient d’être testée avec succès dans un modèle d’étude in vitro. Fioles et boîtes de pétri de culture cellulaire.
Laboratoire de l'unité 829 © Inserm, P. Latron Fioles et boîtes de pétri de culture cellulaire. Des nanoparticules toxiques pour les cellules cancéreuses : l’idée n’est pas nouvelle mais, à Toulouse, des chercheurs Inserm de l’université Paul Sabatier, en collaboration avec une équipe CNRS de l'Institut national des sciences appliquées (LPCNO), viennent de montrer comment cibler très spécifiquement les tumeurs. De plus, les chercheurs sont parvenus à décrire la façon dont ces nanoparticules opèrent pour détruire les cellules malignes. Une recette assez simple Prenez quelques nanoparticules d’oxyde de fer, autrement dit de la rouille, greffez-y des molécules permettant de les "adresser" à des cellules tumorales et appliquez un champ magnétique : vous obtiendrez des débris de cellules malades en décomposition !
Cette procédure, assez simple sur le principe, a permis aux chercheurs de prouver que les nanoparticules d’oxyde de fer s’accumulent dans les cellules cancéreuses et induisent leur mort.
Les travaux conduits jusque-là consistaient généralement à injecter des nanoparticules, considérées comme sûre pour la santé, directement dans la tumeur. Avec cette étude, les auteurs montrent qu’il semble possible de les vectoriser, c’est à dire de les orienter vers la tumeur pour qu’elles s’y concentrent alors qu’elles ont été injectées par voie intraveineuse.

Pour y parvenir, les chercheurs ont fixé aux nanoparticules une hormone qui reconnaît spécifiquement un récepteur* surexprimé à la surface de cellules de tumeurs endocrines comme des carcinomes de la thyroïde, les tumeurs endocrines du pancréas, les cancers du poumon non à petites cellules ou encore certains cancers gastriques. Un dispositif efficace in vitro Les chercheurs ont ensuite déposé cette préparation dans un milieu de culture contenant des cellules cancéreuses surexprimant ce récepteur ou des cellules témoins ne le surexprimant pas. Au bout de quelques heures, ils ont constaté que les nanoparticules s’accumulaient uniquement dans les cellules cancéreuses, au sein d’un compartiment appelé lysosome, "l’usine d’incinération des cellules", comme le qualifie Daniel Fourmy(2),  co-auteur de ces travaux. "Cela prouve que la nanoparticule a bien reconnu la cellule cancéreuse et que ce contact a entrainé son entrée à l’intérieur de la cellule", décrit le chercheur. Avec l’aide d’un physicien, Julian Carrey, les biologistes ont ensuite appliqué un champ magnétique à ces cultures de cellules : "Ce champ excite les nanoparticules qui sont magnétiques puisqu’elles contiennent du fer. Elles se mettent à dégager localement de la chaleur, provoquant différentes réactions dont la libération de radicaux libres toxiques. Ces derniers font entrer la cellule dans un processus d’apoptose, c’est à dire de mort cellulaire", détaille le chercheur. Des essais prévus chez l’animal Concluants in vitro, ces résultats laissent entrevoir la possibilité d’une nouvelle approche thérapeutique pour cibler les tumeurs surexprimant des récepteurs ou protéines de surfaces spécifiques. Elle permettrait en outre de contourner les problèmes de résistance observés avec les chimiothérapies classiques. "Ces résistances sont dues à des mutations génétiques qui apparaissent dans les cellules cancéreuses, ou à l’activation de pompes de reflux des molécules de chimiothérapie vers l’extérieur de la cellule. Avec cette nouvelle approche, le fait de passer par la voie lysosomale permet d’échapper à ce problème majeur".

Le chemin à parcourir avant d’envisager une utilisation thérapeutique de ces nanoparticules reste néanmoins très long : "Il faut maintenant vérifier que nos nanoparticules sont furtives in vivo dans la circulation sanguine, qu’elles échappent au système immunitaire de l’hôte. Il faudra bien aussi s’assurer de leur efficacité", liste Daniel Fourmy.
Des essais sur l’animal sont déjà programmés.



* le récepteur 2 de la cholecystokinine
2)  EA 4552, Hôpital de Rangueil, Toulouse Source C. Sanchez et coll. Targeting a G‑Protein-Coupled Receptor Overexpressed in Endocrine Tumors by Magnetic Nanoparticles To Induce Cell Death. ACS Nano,

Source Inserm

mercredi 15 janvier 2014

Les bactéries multirésistantes sont à l'origine de 25.000 décès en Europe



L’augmentation constante des bactéries multirésistantes est plus qu'inquiétante

En septembre 2013, la « Salmonella Kentucky » rejoignait la « New Delhi métallo-beta-lactamase » dans la liste des bactéries multirésistantes aux antibiotiques. Cette souche connaît une explosion sans précédent depuis 2006, selon une étude publiée en mai dernier dans la revue The Lancet Infectious Diseases.
Résistante aux fluoroquinolones, antibiotiques puissants utilisés massivement chez l’homme comme chez l’animal, sa zone de contamination s’est progressivement élargie à toute l’Afrique et au Moyen-Orient. Ce n’est qu’un exemple récent parmi d’autres de l’augmentation constante des bactéries résistantes aux antibiotiques, mise en avant en novembre 2013, par un rapport de l’agence américaine “Centers of Disease Control and Prevention” (CDC).

25.000 décès par an en Europe...23.000 aux U.S.A.

Les résistances augmentent dans le monde entier, notamment en Afrique, en Asie, en Amérique  et en Europe. 
Chaque année aux États-Unis, 2 millions d’infections et 23.000 décès sont causés par ces bactéries. En Europe aussi, les germes qui résistent aux antibiotiques causent environ 25.000 décès par an, dus à l’une des cinq bactéries multirésistantes les plus fréquentes.
Les Pays-Bas, le Danemark, l’Allemagne et la France sont ainsi touchés par l’explosion d’infections difficiles à soigner, car résistantes aux médicaments. Au banc des accusés, l’administration massive d’antibiotiques aux animaux.
L’enquête s’appuie sur les éclairages de chercheurs, d’éleveurs responsables, de vétérinaires et de médecins de plusieurs pays européens, pour dénoncer la pratique de l’administration vétérinaire massive d’antibiotiques aux animaux, autant à titre curatif que préventif.
C’est un chercheur néerlandais qui a, le premier, tiré la sonnette d’alarme en 2004 après avoir identifié la présence du SARM (stathylocoque doré résistant à la méthicilline) dans des élevages porcins. Les volailles produites à la chaîne suscitent aussi la méfiance: sont-elles infestées d’entérobactéries tout aussi coriaces ?
En outre, en dehors du contact direct avec le bétail, les bactéries se propagent via les cheminées d’aération des bâtiments d’élevage ou les épandages de fumier dans les champs, ce qui peut contaminer d’autres cultures, qu’elles soient bio ou pas. 

La "riposte" de la France...

L’accélération du phénomène inquiète l’OMS, qui évoque le risque réel d’une paralysie de la médecine moderne: sans antibiotiques, plus de chirurgie, plus de greffes d’organe, plus de chimiothérapies, plus de barrière thérapeutique pour empêcher la propagation des contagions…
La France, consciente du problème depuis 2011 avec le plan d’action “Ecoantibio 2012-2017″, prépare une riposte à l’antibiorésistance chez les humains. 
En mai dernier, un rapport visant à un "Encadrement des pratiques commerciales pouvant influencer la prescription des antibiotiques vétérinaires” était remis au ministre de l’Agriculture.

La réforme prévue par le projet de loi d’avenir pour l’agriculture que les députés examinent depuis le 7 janvier, vise ainsi notamment à lutter contre l’antibiorésistance, par la baisse des ventes d’antibiotiques destinés aux animaux. 
Un objectif qui ne sera atteint que si l’on parvient à remettre en question en France les méthodes de l’élevage intensif, en prenant le tournant du bio et de l’agroécologie. Une vraie révolution verte…
Donc, les députés souhaitent réduire le nombre d’antibiotiques pour les animaux dans les élevages, enfin une avancée dans le domaine du bio pourrait-on penser, sauf que c’est d’une mauvaise foi sans borne! 
On pourrait penser de ce fait qu’enfin, certains politiques pensent à nous et sont prêts à nous proposer des solutions pour que notre alimentation soit meilleure, mais  il ne faut pas oublier le pacte transatlantique qui va permettre aux USA de nous imposer leurs normes alimentaires (1) sans rien en retour!   

Il ne faut quand même pas oublier cet article de décembre 2013 mis sur le  site de 7sur7.be (2).
De quoi faire très peur. 

L’Union européenne mais également la France et l’Allemagne sont actuellement en train de contribuer à la mise en place du pacte transatlantique, un accord entre les USA et l’Europe qui permettrait aux Etats-Unis d’imposer leurs normes sans qu’il n’y ait quoi que ce soit en retour, de ce fait, l’Europe ne serait plus qu’une extension des USA.

 Le souci, c’est que les normes américaines ne sont pas compatibles avec les nôtres, et qu’un tel traité obligerait la France à vendre sur son territoire ces poulets américains qui, au vu de l’article, sont impropres à la consommation, en plus du fait que la viande est traitée à la javel…c'est vraiment du n'importe quoi!

La quasi-totalité du poulet acheté en grande surface  aux Etats-Unis est contaminée par des bactéries dangereuses comme la salmonelle ou l’E. coli, affirme l’influent magazine de consommateurs américain Consumer Report dans une enquête publiée jeudi.
Ce magazine explique que « l’analyse de 300 blancs de poulet crus achetés dans des magasins à travers les Etats-Unis a mis en évidence des bactéries potentiellement dangereuses dans presque tous les poulets, y compris les marques biologiques ».
« Plus de la moitié des échantillons », achetés en juillet, « contenaient des matières fécales contaminantes » et « environ la moitié contenaient au moins une bactérie résistante à trois ou quatre antibiotiques parmi les plus couramment prescrits ».

Le magazine souligne qu’aucune chaîne de distribution ni aucune marque sur des dizaines testées (Wal-Mart, Tyson, America’s Choice, Whole Foods, Traders’ Joe…etc.) n’est épargnée.
Il met particulièrement à l’index la marque Foster Farms, dont trois usines du sud-ouest américain sont à l’origine d’une épidémie de salmonelle particulièrement virulente intervenue cet été aux Etats-Unis, et qui n’a pas lancé de rappel.

Les Américains consomment 40 kilos de poulets par tête en moyenne chaque année. « 48 millions de gens tombent malades chaque année à cause d’aliments contaminés avec de la salmonelle, des campylobacter, de l’e. coli entre autres, mais plus de décès sont attribués à la volaille » qu’à tout autre aliment, précise cet article.

Il est temps de surveiller l'origine de ce que nous consommons autrement il ne faudra pas s'étonner d'une augmentation significative des décès en europe par intoxication alimentaire, le principe de précautions existe pourtant et il faudra s'engager vers des poursuites en justice contre ceux qui au nom du profit enpoisonnent non seulement la vie des citoyens et citoyennes au figuré mais encore au sens propre et là il est temps de s'indigner.



1) lire l'article du Monde diplomatique...

2) Article à consulter sur le site de 7sur7.be
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1761183/2013/12/19/La-plupart-des-poulets-US-contamines-par-des-bacteries.dhtml




mardi 7 janvier 2014

Vaccination et myalgie : un lien possible, selon le Conseil d'Etat



Le Conseil d'État vient, dans une décision, d'annuler un arrêt de la Cour administrative d'appel (CAA) de Marseille datant de novembre 2010 en rejetant une requête contre un jugement du Tribunal administratif (TA) de Montpellier prononcé en mars 2008. Le TA avait en effet refusé la demande d'une cadre de santé pour que la réparation de son dommage, imputé à une vaccination, "soit mise à la charge du CHRU de Montpellier". 

En janvier 2004, une cadre de santé du CHRU montpelliérain reçoit au sein du service de médecine préventive de l'établissement une injection de rappel du vaccin Revaxis contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. À la suite de cette vaccination, elle présente des myalgies qu'une biopsie conduit à diagnostiquer une myofasciite à macrophages. La victime et sa famille imputent cette affection et ses troubles à la vaccination, "en faisant valoir que le vaccin contenait un adjuvant aluminique" et que la victime présente des antécédents d'allergies. 

Le Conseil d'État indique que les connaissances scientifiques n'excluent pas un lien de causalité entre une vaccination contenant un adjuvant aluminique et la combinaison de symptômes constitués de fatigue chronique, de douleurs articulaires et de troubles cognitifs. En outre, ce lien "revêt une probabilité suffisante pour qu'(il) puisse, sous certaines conditions, être regardé comme établi"

En excluant ce lien de causalité direct entre les troubles présentés par la cadre de santé et la vaccination subie, alors qu'il existait une "proximité temporelle entre la vaccination et les premiers troubles et qu'aucun facteur ne permettait de penser qu'elle en était déjà atteinte", la CAA a commis une erreur de droit. Il y a donc lieu de mettre à la charge du CHRU une somme de 3 500 euros à verser à la victime et à sa famille.

L'affaire est par ailleurs renvoyée à la CAA de Marseille. 




Source  
Hospimedia.fr 
Egora.fr La Revue du Praticien