dimanche 24 novembre 2013

Plainte contre le vaccin anticancer de l'utérus Gardasil



Une jeune Aquitaine a déposé une plainte visant Sanofi Pasteur et l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) pour de graves effets secondaires liés, selon elle, au vaccin Gardasil contre le cancer du col de l'utérus, a-t-on appris dimanche auprès de son avocat.

Me Jean-Christophe Coubris, par ailleurs avocat de victimes de l'antidiabétique Mediator, a indiqué avoir déposé une plainte simple vendredi auprès du parquet du tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "atteinte involontaire à l'intégrité de la personne humaine", confirmant une information de Sud Ouest Dimanche et du Journal du dimanche.

Après deux injections de vaccin Gardasil en octobre puis décembre 2010, la jeune femme, âgée de 18 ans aujourd'hui, a été hospitalisée à plusieurs reprises en 2011 à Dax (Landes) après des vertiges et des vomissements, puis au CHU de Bordeaux après avoir souffert d'une perte de la vue, de la marche et de paralysie faciale notamment.

"Lien de causalité" établi

Après un an, son état s'est stabilisé en août 2012, mais présente une fatigabilité persistante gênant sa scolarité. Selon Sud Ouest, une double expertise commandée par la Commission d'indemnisation des accidents médicaux d'Aquitaine a conclu à un "lien de causalité" entre l'injection de Gardasil et une "réaction inflammatoire aiguë du système nerveux central", qui après la deuxième injection "a décompensé un processus immunitaire".

L'expertise estime que les incidents inflammatoires de la jeune patiente présentent "tous les caractères objectifs d'imputabilité médico-légale". L'utilité du vaccin contre le cancer du col de l'utérus a régulièrement fait débat en France. Des patientes ont déjà saisi des commissions régionales d'indemnisation des accidents médicaux pour des effets secondaires liés, selon elles, au Gardasil, commercialisé par Sanofi pour Merck.

En mars 2012, un groupe d'études de l'Assemblée nationale sur la vaccination avait recommandé "une recherche approfondie sur l'efficacité et les effets du vaccin". Selon l'InVS, moins d'un tiers des adolescentes françaises étaient en 2011 vaccinées contre le cancer du col de l'utérus, 12e cancer le plus fréquent chez les femmes (plus de 2 800 personnes atteintes en 2011, 1 000 décès ). Maître Coubris a précisé que 20 autres personnes vont déposer une plainte



(Source Le Point)

samedi 2 novembre 2013

Boissons nutritionnelles contaminées par le chloramphénicol au Canada



Santé Canada a informé les Canadiens de la contamination par du chloramphénicol de deux boissons fouettées nutritionnelles de Sequel Naturals Ltd. : Vega One au chai vanille (bouteilles de 437 g et de 874 g) et Vega Sport Performance au chocolat. 
Le produit est en vente libre sur l'Internet et ceci est assez préoccupant car les risques associés à la consommation des lots contaminés par le chioramphénicol sont loin d'être anodins...
Des tests effectués par Sequel Naturals Ltd. ont révélé la présence de chloramphénicol, mais l’entreprise refuse d’obtempérer à la demande de Santé Canada de rappeler ces produits, malgré les risques élevés qu’ils pourraient présenter pour la santé
Santé Canada a demandé également que les grossistes, les distributeurs et les détaillants conservent volontairement les bouteilles de Vega One au chai vanille et de Vega Sport Performance au chocolat qu’ils ont en leur possession, et, que les personnes qui ont pris du Vega One au chai vanille ou du Vega Sport Performance au chocolat ou en consomment actuellement, doivent consulter immédiatement leur médecin. 


Le chloramphénicol est un médicament d’ordonnance qui ne devrait être administré aux adultes et aux enfants que sous la supervision d’un médecin ayant examiné soigneusement les risques associés à son utilisation. Le chloramphénicol est associé à un risque rare d’anémie aplastique, trouble sanguin grave pouvant entraîner la mort. Il s’agit d’une réaction imprévisible qui n’est pas associée à une dose précise de chloramphénicol.
Santé Canada connaît d’autres entreprises susceptibles d’avoir utilisé des matières premières contaminées par du chloramphénicol pour fabriquer des produits de santé naturels destinés au marché canadien. Le Ministère a demandé à ces entreprises de procéder à un rappel volontaire des produits touchés. Toutes les entreprises ont accepté de le faire, sauf Sequel Naturals Ltd. 
Santé Canada continuera de prendre des mesures pour que les produits Vega One au chai vanille (bouteilles de 437g et de 874g) et Vega Sport Performance au chocolat soient retirés du marché canadien.
Pour rappel : Le chloramphénicol est un médicament sur ordonnance qui ne devrait être administré aux adultes et aux enfants que sous supervision médicale après un examen minutieux des risques associés à son administration. 
Les autres effets secondaires associés à la prise de chloramphénicol incluent des réactions allergiques chez les personnes sensibles au médicament et des effets sur la moelle osseuse entraînant une diminution des cellules sanguines. De plus, le médicament ne devrait pas être administré à des femmes enceintes ou qui allaitent.

Extrait Wikipedia (pour information)
Le chloramphénicol est un antibiotique de la famille des phénicolés, commercialisé sous la marque Chloromycetin. Il n'est pratiquement plus utilisé que par voie locale en médecine humaine du fait de sa toxicité potentielle. Entre autres, il peut provoquer une aplasie médullaire due à l'inactivation des mitochondries des cellules de la moelle osseuse.
Il a été isolé la première fois en 1947 de Streptomyces venezuelae, une bactérie du genre Streptomyces.
Il est utilisé en association avec la gentamicine dans des milieux de culture en mycologie pour empêcher la croissance des bactéries et favoriser ainsi celle des champignons.
Cet antibiotique présente un risque d'induction d'aplasie médullaire aux conséquences très graves (maladie irréversible et mortelle), mais d'incidence faible (environ 0,1 % des cas). Pour cette raison, Il n'est plus utilisé qu'en application externe dans les pays occidentaux (collyres dans les infections ophtalmiques) ou parfois dans le cas d'infections sévères et résistantes en milieu hospitalier. Il reste utilisé par voie générale dans certains pays dont le Cambodge où il déclenche encore des cas d'aplasie médullaire. L'organisation mondiale de la santé (OMS) le conserve sur sa liste des médicaments autorisés considérant que malgré ce risque, il peut apporter un bénéfice important.

mardi 29 octobre 2013

Deux personnes décédées suite à l'ingestion d'un désinfectant pour mains



Au Canada ( Ontario)   deux personnes sont décédées à la suite de l'ingestion d'un désinfectant pour les mains de marque Bodico qui contenait du méthanol, une substance qui ne figurait pas dans la liste des ingrédients, a annoncé Santé Canada.

Selon le ministère fédéral, le Centre des sciences judiciaires de l'Ontario a analysé le contenu des deux bouteilles de désinfectant liées aux décès et a découvert qu'on ne retrouvait pas de l'alcool éthylique, l'ingrédient actif affiché sur le produit, mais bien du méthanol, hautement toxique.

Santé Canada a dit travailler de concert avec le fabricant pour tester d'autres échantillons du désinfectant et procéder au rappel des produits touchés.

Les premiers tests ont permis de détecter la présence de méthanol dans deux produits de huit onces de marque Bodico: le désinfectant pour mains (lot B9002) et le désinfectant pour mains avec aloès et vitamine E (lot B9001).

L'avis de Santé Canada n'a pas fourni de détails sur les personnes décédées, et rappelle que les étiquettes des désinfectants pour mains indiquaient bel et bien qu'ils étaient pour usage externe seulement et qu'il ne fallait jamais les ingérer.

L'organisme a affirmé collaborer avec le coroner en chef de la province afin de faire la lumière sur les deux décès.

[Sources : Egora.fr et  Lapresse.ca]

vendredi 25 octobre 2013

Le danger mortel d'un mélange d'alcool et d'une boisson énergisante est-il sérieusement pris en considération par les autorités sanitaires ?



 Au lendemain du vote de la taxe sur les boissons énergisantes à l’Assemblée nationale, une mère témoigne du décès de sa fille de 16 ans, des suites d’un arrêt cardiaque après avoir consommé un cocktail mélangeant alcool et Red Bull. Elle réclame l’interdiction de commercialiser la boisson ( Presse Océan de ce jour).

L'interdiction a prévalu pendant 13 ans, jusqu'en 2008. A cette date, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA, l'actuelle Anses) remet quatre avis négatifs. Ils font tous état d’“éléments inquiétants” autour du Red Bull, notamment sa teneur en taurine. L’Etat refuse donc d’autoriser la commercialisation de la boisson avant de recevoir un avis européen.

La société Red Bull décide alors de traîner l’affaire en justice et réclame 300 millions d’euros d’indemnités. Face à cette somme, le ministère des Finances récupère le dossier. Après d’âpres négociations, Bercy finit par plier et autorise une version allégée en taurine du Red Bull.

Le décès de la jeune fille a lancé une série d’enquêtes de l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) autour des boissons énergisantes. Dans un récent rapport, elle estime “très vraisemblable” que le décès soit dû à la consommation de Red Bull avec de l’alcool.

L’Assemblée nationale a voté hier un amendement au PLFSS 2014 visant à taxer les boissons énergisantes à hauteur de 1 euro par litre. 
Il faudra encore que la proposition passe par le Sénat et le Conseil constitutionnel pour être adoptée. Nous sommes encore loin de l’interdiction…

La mère de Kimberley, décédée en décembre 2008 à l'âge de 16 ans dans une discothèque de Clisson, témoigne ce vendredi dans Presse Océan. Cette femme de 43 ans réclame l'interdiction de la vente de boissons énergisantes, compte tenu des risques pour la santé qu'ils comporteraient. L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a rendu au début du mois un avis recommandant d'éviter la consommation de ces produits riches en caféine en les mélangeant à de l'alcool ou lors d'une activité physique. 


Pour nous que l'Anses estime "très vraisemblable" que le décès de Kimberley soit lié à l'absorption de ce type de boisson, avec de l'alcool et dans un contexte festif, est un simple constat qui semble être sans suite, il faudrait aller plus loin et peut être que cette boisson à base de taurine devrait cette fois faire l'objet d'une étude plus poussée et en tirer la conclusion qui s'imposera alors si nécesaire.






Sources : Egora.fr, pourquoi-docteur.nouvelobs.com, Presse Océan







vendredi 30 août 2013

Le Furosémide disponible de nouveau dès septembre



Le médicament Furosémide, qui avait été retiré des pharmacies début juin, va faire son retour le 6 septembre, révèle RTL.

En début de semaine, le laboratoire Teva, qui fabrique le diurétique, a reçu l'autorisation de commercialiser de nouveau les comprimés. Aucun problème sanitaire n'a été détecté. La panique aurait été déclenchée par une erreur humaine.

Début juin, une femme d'un certain âge avait alerté son pharmacien à Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, sur des somnolences alors que son mari avait pris du Furosémide. Le pharmacien avait alors découvert un comprimé de somnifère dans la plaquette du médicament. 190.000 boîtes suspectes avaient été rappelées et le Furosémide 40 mg de Teva retiré immédiatement du marché. Une inspection avait également été effectuée dans l'usine de Sens (Yonne) où était conditionné le diurétique.

Le décès suspect de 6 personnes avait mené à l'ouverture de six enquêtes. Elles ont été classées sans suite fin juin. La «fin de l'alerte» avait été décrétée dès le 20 juin par le patron de l'agence du médicament (ANSM), aucun somnifère n'ayant été retrouvé dans plus de 200.000 comprimés examinés, ni dans les échantillons conservés à l'usine de Sens. La vielle dame avait, en fait, sans le faire exprès, remis le somnifère dans la plaquette de Furosémide.

Quelque 800.000 patients sont traités par Furosémide en France, dont environ 57.000 utilisaient celui du laboratoire Teva avant l'alerte.

(Source: Le Parisien Libéré)

vendredi 19 juillet 2013

Ritaline : l’Ansm rappelle les risques



Faut-il s'inquiéter de l'usage de la Ritaline ? L'Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm) met ce mercredi à disposition des patients et de leur entourage, une brochure informative qui a pour but de rappeler les risques liés au méthylphénidate, les modalités de surveillance et les règles de bonne utilisation. Les effets secondaires sont notamment pointés du doigt.

La revue Prescrire mentionnait récemment du doigt l’effet coupe-faim du médicament induisant chez les enfants un retard de croissance (-2cm et -2,7kg par rapport à la moyenne) au bout de 3 ans de traitement.

De son côté, l'Ansm met en avant le risque cardiovasculaire et rajoute même dans sa brochure d'autres dangers existants. Parmi lesquels l'Agence évoque "des risques d'effets indésirables neuropsychiatriques et cérébro-vasculaires". De plus, l'Ansm indique que "les risques de mésusage et de dépendance nécessitent également une surveillance particulière".

Pour tenter de protéger aux mieux les patients, l'Ansm recommande, "un suivi régulier, en particulier de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque, de la taille et du poids chez l’enfant, de l’humeur et du comportement, une réévaluation régulière de la nécessité de poursuivre le traitement, ainsi que le respect des conditions d’utilisation permettent de limiter la survenue d’effets indésirables graves".

L'inquiétude de certains experts est renforcée par l'explosion de ses ventes de ce médicament. Le journal Le Parisien révélait  fin mai les ventes de ce médicament avaient augmenté de 70% entre mars 2008 et mars 2013. Pourtant, si l'on compare aux Etats-Unis, il semblerait qu'en France, la Ritaline soit peu prescrit. En décembre 2012, la Haute autorité de santé estimait en effet que le taux de prescription de Ritaline était de 0,15% dans la population d’âge scolaire. Il s'agit du taux le plus bas d'Europe. Or le trouble déficitaire de l’attention associé à l’hyperactivité concernerait, toujours selon la HAS, 5% des enfants d’âge scolaire, dont 2% souffriraient de sa forme sévère.

Source EGORA , Le Nouvel Observateur...



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jeudi 18 juillet 2013

Les fortes chaleurs imposent la prudence



 Les fortes chaleurs ont un impact énorme sur la santé des personnes âgées (notamment le risque de déshydratation) mais autant de risques existent pour les plus jeunes. 

Ci-dessous quelques recommandations à suivre, particulièrement lors d' une exposition au soleil plus ou moins prolongée

   1. Chercher le plus possible l’ombre
   2. Porter des vêtements légers et de couleur claire (éviter le noir qui absorbe la chaleur)
   3. Porter une casquette ou un chapeau de préférence humidifié.
   4. Se protéger avec de la crème solaire (1) )
   5. Boire régulièrement, même si on n’a pas soif
   6. Ne pas prendre d'alcool, de caféine, ou des boissons glacées, éviter  les boissons très sucrées
   7. Humidifier régulièrement sa peau
   8. Manger régulièrement afin de recharger l’organisme en sels minéraux
   9. Prendre soin de soi et tout autant des personnes autour de soi


a) Surtout ne pas s'exposer au soleil durant les heures les plus chaudes et veiller à la qualité des produits utilisés (les plus chers ne sont toujours les meilleurs...).

jeudi 20 juin 2013

Mauvais conditionnement de comprimés de Furosémide : Alerte levée...

L'alerte sur le mauvais conditionnement de boîtes du Furosémide (médicament utilisé comme diurétique) est levée.
Le directeur de l 'Agence de sécurité du médicament en a décidé ainsi,  précisant que le laboratoire Teva (filiale de Roche) cherche à comprendre comment un somnifère a pu se retrouver dans le conditionnement du Furosémide, souhaitons que les enquêteurs  eux trouvent rapidement la raison...

Aucune anomalie n'a portant été trouvée sur le site de fabrication du Furosémide à Sens (Yonne), après coup..."Sur 70.000 comprimés examinés, nous n'avons trouvé aucun échange", a affirmé le directeur de l'Agence de sécurité du médicament... considérant que "l'alerte est finie".

Il a tenu à préciser que "le Furosémide n'est pas un médicament anodin, il y a danger si les malades ne le prennent pas"...." ils peuvent reprendre le traitement."

Après un, deux...cinq voire sept décès pouvant être lié au traitement sans qu'à ce jour une preuve flagrante puisse démontrer un lien entre la prise de ce médicament et ces mortalités...que de coïncidences.. la prudence s'impose et ce n'est pas parce que l'on ne trouve plus d'aiguille dans le  foin que tout risque est écarté, d'autant que certains ont même mis en cause le pharmacien qui a donné l'alerte ce qui devient quand même malsain.

Nous souhaitons qu'une enquête fasse toute la clarté dans cette affaire où toutes les hypothèses sont permises...

(A suivre)

lundi 10 juin 2013

Médicaments mal conditionnés: décès d'un homme en France

Une enquête a été ouverte samedi en France après la mort d'un octogénaire décédé dans la soirée après avoir absorbé un médicament du laboratoire Teva dont deux lots mal conditionnés font l'objet d'une mesure de rappel, a-t-on appris dimanche de sources proches de l'enquête.

Selon cette source, l'homme est décédé après avoir pris pendant plusieurs jours un médicament qu'il pensait être un diurétique, mais issu d'un lot mal conditionné.

Source : AFP

mardi 28 mai 2013

Un des deux patients atteints du coronavirus en France est décédé

 Un des deux patients atteints du coronavirus en France est décédé, a annoncé mardi à l'AFP la Direction générale de la santé (DGS).

Le premier patient est décédé, a confirmé la DGS, se référant au premier malade qui avait été hospitalisé le 23 avril à Valenciennes, dans le nord de la France, à son retour d'un séjour à Dubaï. Sa contamination par le nouveau coronavirus avait été confirmée le 7 mai.


Source AFP

mercredi 8 mai 2013

Premier cas confirmé en France de virus proche du SRAS (coronavirus - nCoV)


Un premier cas d'infection respiratoire aiguë par le nouveau virus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) a été confirmé en France, a annoncé mercredi le ministère de la Santé.

C'est le premier et seul cas confirmé en France à ce jour de ce nouveau virus de la famille des coronavirus, a indiqué le ministère, en précisant qu'il concernait une personne de retour d'un séjour aux Emirats arabes unis.

Ce cas d'infection respiratoire aiguë liée au nouveau coronavirus vient d'être signalé à l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) par le Centre national de référence (CNR) de l'Institut Pasteur qui a procédé aux analyses virologiques, a détaillé le ministère de la Santé.

La personne touchée est actuellement hospitalisée en réanimation et placée en isolement, poursuit le ministère, qui dit avoir lancé une enquête épidémiologique approfondie autour de ce cas.

Le nouveau coronavirus - nCoV - a été détecté pour la première fois à la mi-2012.

Le coronavirus (photo Health Protection Agency)

Des cas d'infection par ce nouveau coronavirus avaient jusqu'ici été détectés en Arabie saoudite, en Jordanie, au Royaume-Uni et en Allemagne.

Au total, 18 personnes sont décédées dans le monde après avoir contracté ce virus, dont 11 en Arabie saoudite.

Actuellement l'Organisation mondiale de la santé(OMS) ne dispose pas d'assez d'informations pour parvenir à des conclusions sur le mode et la source de transmission du coronavirus.

Mais l'OMS avait appelé à la vigilance à l'égard de cette grave infection respiratoire. Elle avait indiqué le mois dernier travailler avec des experts internationaux et des pays où des cas ont été enregistrés pour évaluer la situation et étudier des recommandations de vigilance.

Une épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) a causé la mort de centaines de personnes en Chine en 2003, déclenchant une alerte sanitaire à l'échelle mondiale.

Le nouveau virus est cependant différent du SRAS, notamment parce qu'il provoque une insuffisance rénale rapide.


(Source AFP )

dimanche 28 avril 2013

Le virus H7N9 provient bien de volailles


Des scientifiques en Chine ont confirmé pour le première fois que le virus de la grippe A H7N9 a été transmis à partir d'oiseaux, spécifiquement de poulets sur un marché à la volaille, vers l'homme, indique dans un communiqué la revue médicale britannique "The Lancet".

Cette étude publiée il y a quelque jours dans  cette revue  de référence dans le monde confirme que le virus H7N9 qui a fait plus de 20 morts en Chine provient bien de vlailles, il n'y a aucune preuve de transmission effective du virus H7N9 entre humains à ce jour.